Malade, serons-nous à la hauteur sur le terrain ?

Jonathan Kapitaniuk

À l’heure où j’écris ces lignes, nous transpirons sous le soleil du Sénégal. La saison des pluies se termine, avec son lot de vagues de chaleur, d’humidité et d’insectes en tout genre. Un vrai plaisir, comme vous pouvez l’imaginer ! ?

Johanna, mon épouse, et moi œuvrons depuis plus de deux ans au Sénégal, avec notre fille Olivia. Nous travaillons au sein d’une école pour le royaume de Dieu.

Avant d’arriver au Sénégal, notre état de santé nous a beaucoup inquiétés. Nous venions de dire oui à l’appel de Dieu pour la mission quand les problèmes sont soudainement apparus. Lorsqu’on n’est pas habitué à consulter le médecin, le stress monte assez vite quand on constate que les symptômes s’installent sur la durée.

Johanna a montré des signes d’intolérance au gluten qui se sont intensifiés avec le temps. Quant à moi, une inflammation généralisée et incontrôlable a commencé à se propager pendant des mois dans le bras droit, puis le gauche, puis aux jambes et enfin dans les plantes de pieds. 

Johanna subissait alors une fatigue oppressante qui la mettait « hors service » en quelques heures. Avant le repas de midi, elle n’avait déjà plus d’énergie. De mon côté, j’avais de plus en plus mal à bouger, sans parler des douleurs. Si par malheur, je soulevais quelque chose d’un peu trop lourd, comme une valise, je souffrais des bras pendant les deux jours suivants.

Nous nous posions pas mal de questions. “Comment serions-nous utiles sur le terrain si nous sommes incapables de marcher quelques minutes, de tenir le coup jusqu’à la fin de la journée ? Si nous ne pouvons même pas soulever le moindre objet ? Comment allons-nous jouer avec les enfants de l’école dans laquelle Dieu nous envoie ? Comment servir quand on est en si mauvais état ?”

Nous avons beaucoup prié. Était-ce naturel ou spirituel ? Nous avons jeûné et demandé de l’aide dans la prière pendant plusieurs mois. En vain.

Après neuf mois d’anti-inflammatoires et de tests négatifs, et après avoir beaucoup prié, j’ai fini par être guidé vers un chrétien qui proposait, sur internet, une solution simple : jeûner et boire des jus de légumes. Mon inflammation généralisée s’est résorbée en deux semaines. Quel bonheur et quel soulagement !

La guérison de Johanna a pris plus de temps, mais elle n’en était pas moins impressionnante. Quelques mois après notre arrivée au Sénégal, Johanna continuait de prier contre cette intolérance au gluten qui l’épuisait énormément. Cela faisait plus d’un an. Malgré la diminution drastique de gluten, la fatigue persistait. Son corps récupérait trop longuement des mois précédents.

Pendant ce temps, Olivia, notre fille de six ans, gardait espoir. Elle priait de temps en temps avec sa maman. Un jour, après avoir prié avec Olivia sur le sujet, Johanna a été convaincue que c’était le moment de manger normalement à nouveau. Or, cette fois-ci, aucune manifestation physique n’est apparue (douleurs articulaires, boutons, fatigue, etc.). À partir de ce moment-là, Johanna a repris des forces, semaine après semaine. Aujourd’hui, elle va nettement mieux. La fatigue n’est plus un problème et elle mange de nouveau comme tout le monde. La foi des enfants !

Cher lecteur, chère lectrice, quelles que soient vos difficultés de santé, Dieu vous soutient. Qu’il vous encourage et vous bénisse. Nous prions qu’Il vous donne les forces nécessaires pour venir le servir sur le champ missionnaire avec la WEC, si cela est le désir de votre cœur ! ?

Comme Johanna et Jonathan, vous pouvez vous engager pour des activités humanitaires ou des actions d’évangélisation. Inscrivez-vous et recevez nos prochains articles.