Le ministère de Lydie au Burundi

PREMIERES IMPRESSIONS

Lydie a déjà exercé son métier d’infirmière lors de courtes missions dans différents pays. En 2012-2013, elle avait passé 13 mois au Congo (RDC) dans le cadre de la WEC et désirait y retourner à long terme. Au temps de Dieu, Son plan s’est dessiné, avec une étape intermédiaire travailler au Burundi (pays frontalier), dans la clinique de l’ONG The Cries of a Child. Lydie a été accueillie là-bas par des collègues de la WEC qu’elle connaissait au travers de son séjour au Congo.

Quelles ont été tes premières impressions dans ton nouvel environnement ?

Je dirais même, un nouveau monde ! Difficile de croire que la France (ou la Suisse) et le Burundi sont sur la même planète et à la même époque !

Quand tout est nouveau, nous recherchons naturellement notre place pour nous intégrer. Je ressentais une certaine crainte en raison des grandes attentes que j’imaginais. Même si le défi paraît grand, je suis très reconnaissante, car plus grand encore est l’amour fraternel manifesté ! Je crois profondément que la dureté de la vie (telle qu’elle se présente pour la majorité de la population burundaise) crée un cœur accueillant et d’une belle sensibilité. Ce qu’on attend de nous finalement est d’aimer et, pour cela, de partager l’amour qui nous vient d’en haut.

Tu as vu le Congo, Madagascar, la Côte d’lvoire, Haïti, le Laos, la Roumanie. Qu’est-ce qui est différent au Burundi?

Question difficile ! Les différences sont nombreuses et c’est sans doute normal. J’aurais naturellement tendance à vouloir comparer (mentalités, relations avec les étrangers, ouverture spirituelle…), spécialement avec le Congo que j’ai connu le plus longtemps. Je réalise que la comparaison n’est pas toujours constructive. J’apprends plutôt à percevoir chaque milieu comme étant unique, inséré dans un contexte et une histoire créée par son peuple.

Quels sont les grands défis de ce pays ?

La pauvreté est un défi quotidien pour un grand nombre de Burundais. Je croise trop souvent des enfants ou des femmes pieds nus par défaut de moyens. Toutefois, je reste convaincue que le défi de la gestion des ressources, aussi conséquent soit-il, ne doit pas faire perdre de vue l’essentiel : apporter l’espoir et partager la Bonne Nouvelle gratuitement à tous. Je demande au Seigneur de me donner Sa perception des choses à la place de la mienne qui est mêlée d’incompréhensions et d’un sentiment d’impuissance.

Quelles sont tes tâches principales au Burundi ?

J’aime beaucoup vivre avec les gens. J’observe, j’apprends de la population et je prie que le Seigneur m’inspire s’il y a des contributions que je peux apporter en regard de ce qu’ll m’a donné. Mon rôle au sein de I’ONG The Cries of a Child est celui de soutenir et de conseiller l’équipe infirmière de la clinique. C’est très intéressant et stimulant, car toute l’équipe a la volonté d’améliorer la qualité des soins aux patients. J’ai aussi l’occasion de témoigner de ma foi, de manière formelle comme parfois à la méditation du matin pour les patients et leurs accompagnants, ou de manière informelle au lit des malades.

Avec le couple de missionnaires de la WEC, nous partageons, prions, préparons notre retour au Congo !

Pour quels défis particuliers aimerais-tu demander la prière ?

Combien la prière est précieuse et même vitale ! Merci de prier pour de la sagesse et du discernement. Et puis, que j’entre dans le plan que Dieu a prévu pour moi en cette saison de vie, pas plus, mais pas moins non plus! Que Son intention se réalise dans ce pays à travers les uns et les autres (y compris vous, lecteurs pleins d’intérêt) qu’ll choisit pour prendre part à la mission, Sa mission

Avec gratitude au Seigneur et envers les lecteurs de Transmission !
Lydie Wolff